Les symptômes signalent la présence d’une souffrance. La priorité en psychothérapie ou en psychanalyse n’est pas de supprimer la symptomatologie. En effet, le symptôme est là pour répondre à un besoin, pour apaiser une angoisse. Ce symptôme est souvent la seule solution trouvée par l’inconscient pour exprimer un mal-être et pour continuer à avancer tant bien que mal.
L’utilité du trouble est de prendre la place de la parole quand elle n’est pas possible ou réprimée. Entreprendre une psychothérapie ou une psychanalyse c’est exprimer par le langage ce qui est à l’origine de la souffrance pour éviter que celle-ci trouve une autre voie
d’expression dans l’organique, le corporel ou le psychique.
Il est donc important de cultiver le désir de vouloir savoir sur son inconscient, pour se réconcilier avec soi-même et permettre au symptôme de disparaître car devenu obsolète. La classification des différents symptômes ci-après est indicative et non exhaustive. Elle permet cependant de se représenter l’extrême variabilité des constructions symptomatologiques qui expriment une certaine souffrance. Ils sont des troubles en ce qu’ils peuvent être excessifs ou en défaut et en ce qu’ils engendrent une souffrance pour le sujet ou pour les proches.
Les obsessions, les ruminations, la peur d’insulter quelqu’un, la peur de commettre un acte agressif envers soi ou envers quelqu’un, la peur de voler, la culpabilité, les doutes envahissants, les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire, les auto- reproches, les auto-accusations, l’autodépréciation, la honte excessive, la méfiance, une trop grande empathie, une fierté excessive, le mépris et le dédain, l’entêtement, la jalousie, l’envie, les absences, la rancune, les pensées et les fantasmes d’agression, les pensées suicidaires, une mauvaise image de soi ou une faible estime de soi, les pensées contradictoires, l’impossibilité à prendre des décisions, le sentiment permanent d’insécurité, la peur de l’abandon, la confusion, le délire (persécution, paranoïa, revendication, jalousie, grandeur, mégalomanie, érotomanie, négation d’organe, mystique, influence), l’agitation, l’inertie, la démence, les hallucinations.
Les douleurs lors des rapports sexuels, l’addiction à la sexualité, la dépendance à la pornographie, la masturbation excessive ou source de culpabilité, l’absence de sexualité, les troubles du désir, les troubles du plaisir, le dégoût et la frigidité, la peur des rapports, l’anorgasmie, le doute quant à l’identité sexuelle ou quant à l’orientation sexuelle, les difficultés à concevoir un enfant, les relations sadomasochistes, l’exhibitionnisme, le voyeurisme, le transsexualisme, les comportements à risques, les désirs et fantasmes prohibés par la loi qui peuvent entrainer un passage à l’acte et une grande souffrance, l’impuissance ou les « pannes », l’éjaculation précoce, les difficultés lors de l’éjaculation, le manque de lubrification, le vaginisme, les troubles du cycle menstruel.
Les maladies de peau, les douleurs musculaires, les maux de tête, l’hypertension artérielle, l’asthme et les allergies, les ulcères, les troubles digestifs, les troubles respiratoires, les troubles de la locomotion, la fatigue excessive (neurasthénie), les palpitations, les tremblements, la transpiration, les spasmes intestinaux, la diarrhée profuse, l’impression d’étouffement, la gêne thoracique ou abdominale, les nausées et les douleurs, la sensation de vertige ou d’évanouissement, les engourdissements, les frissons et les bouffées de chaleur.
Échecs à répétition dans les rapports amoureux, amicaux ou professionnels, les problèmes familiaux, les difficultés à investir une relation, les séparations, les problèmes de couple, l'impossibilité à lier tendresse et sensualité, l’isolement affectif, la relation d’emprise, les relations passionnelles, exclusives, dévorantes et destructrices, le chantage affectif, les relations de dépendance affective, la contagion mentale, les difficultés à communiquer, le sadisme, le masochisme.
La trichotillomanie, l’onychophagie, les achats compulsifs, la kleptomanie, la tendance à se laver excessivement, les vérifications interminables, la potomanie, la pyromanie, l’avarice, la religiosité, la scrupulosité, la rigidité, la froideur, la pudeur excessive, les phobies, l’ablutophobie, l’acarophobie, l’acrophobie, l’agoraphobie, la cancérophobie, la claustrophobie, la dysmorphophobie, l’émétophobie, l’éreutophobie, la gymnopobie, l’hématophobie, la nosophobie, l’ochlophobie, la phobie sociale, la zoophobie, la thanatophobie, l’anorexie mentale, la boulimie, le mérycisme, l’auto-agressivité, l’hétéro- agressivité, l’agitation, l’intolérance à la frustration, la dramatisation, les crises de nerfs, le mensonge, la passivité, la timidité, la peur du regard, l’auto-dévalorisation, l’impuissance à agir, l’infantilisme, les comportements à risques, les répétitions, la maltraitance, l’humiliation, les troubles du sommeil, les troubles du langage, les troubles du langage écrit, les troubles de l’apprentissage, les troubles de la lecture, l’énurésie, l’encoprésie, la coprophagie et la coprophilie.
La toxicomanie et la polytoxicomanie, l’alcoolisme, le tabagisme, la dépendance aux médicaments, à la télévision, à internet, aux forums de discussion, la dépendance aux jeux vidéos, au sexe, à la pornographie, aux jeux pathologiques, la dépendance au travail, au sport, la boulimie, l’anorexie, les conduites à risque.
La manie, la détresse, l’euphorie, l’irritabilité, l’hyperactivité, l’agitation, l’insomnie, la fuite des idées, la logorrhée, l’hypersensibilité, la labilité émotionnelle, les difficultés de concentration, une assurance excessive, la cyclothymie.