Analyse psychosomatique de l'eczéma par un psychanalyste de Saint-Germain-en-Laye

Lorsque le patient vient en consultation, souvent, il s’agit d’un eczéma plus ou moins chronique datant de quelques années, voire plusieurs dizaines. Il a évolué par poussées plus ou moins fortes et les traitements classiques ne possèdent qu’un effet symptomatique plus ou moins efficace. Le but de toute analyse psychosomatique est de mettre en évidence la source conflictuelle de base personnalisée et datée dans le temps – le fameux pack conflictuel. Ici, nous la rechercherons dans toute l’histoire de la personne, notamment celle de son enfance.

Parmi tous les états d’âme exposés, que faudrait-il rechercher en premier ? Dans l’eczéma simple ou en début d’évolution, seul l’épiderme est touché par les remaniements cellulaires. De ce fait, l’expérience clinique montre la prédominance de la suite archaïque cutanée.

Pour un eczéma, d’abord et par ordre de fréquence, la notion de rupture de contact et son synonyme – la séparation – dominent nettement les débats lors de l’exploration psychosomatique. Cette séparation peut concerner un être cher, la famille un objet une idée entre autres. Voici quelques synonymes et situations de vie où la séparation est en action : décès, accident, désunion, rupture, divorce, division, dissociation, écartement, éloignement, isolation, détachement, coupure du lien, écartement, scindement, éloignement. Ensuite, dans quelques autres cas cliniques, cette notion de séparation n’apparaît pas directement car domine un autre état d’âme provenant toujours de la même suite archaïque cutanée, comme le sentiment d’existence, d’être aimé, protégé, etc.