Lien : https://www.youtube.com/watch?v=RMvdx57a1kM
[Extrait] De l’amour dans la vie humaine à l’amour dans le cadre d’une cure, voilà enfin quelque chose qui ne cède pas à se faire généraliser, qui au travers du temps a la chance de conserver sa résidence dans le champ du singulier et de l’intime. Bonne nouvelle, voilà enfin quelque chose qui échappe aux neurosciences. D’abord la condition d’amour, ou la question du « pourquoi j’aime cet autre-là ? », il y a ensuite la cause du désir, ou la question du « pourquoi je désire et pourquoi je désire l’autre ? ». Et enfin le transfert, cet amour factice qui a l’apparence et la force de l’amour vrai, amour de transfert comme moteur et comme résistance de la cure.
Les premières questions qui me sont venues à l’esprit en apprenant l’objet de ce colloque, il y a quelques mois, sont : En quoi l’amour est l’affaire de la psychanalyse ? En quoi la présence de l’amour fait de l’expérience psychanalytique une expérience particulière ? En quoi le transfert peut être un ressort de subjectivation s’il est utilisé correctement par le clinicien ?