À propos des recherches scientifiques du Docteur Matthieu JULIAN

Docteur Matthieu JULIAN a commencé son activité de chercheur en 2013 dans le laboratoire CLIPSYD/ED139/EA4430/A2P. Ce laboratoire travaillait sur la clinique du corps, la clinique du lien et de la parentalité, le processus adolescent, la psychanalyse individuelle et groupale.

Dans ce premier laboratoire, ses recherches portaient sur la question de l’agressivité (2013-2014) puis sur l’enfermement psychiatrique (2014-2015). Pendant quatre ans, il y a aussi mené une recherche sur le fonctionnement psychique de l’adolescent présentant une insomnie chronique sans comorbidité.

Ensuite, il a été attaché d’enseignement et de recherche dans le laboratoire LPCN – USR3486 CNRS, associé à l’Université de Caen Normandie.

Ses thématiques de recherche actuelles pourraient être présentées selon trois axes :

• AXE I - PSYCHANALYSE ET PSYCHOPATHOLOGIE FONDAMENTALE : Transitions, passages et maturations dans la vie psychique. La vie pulsionnelle (sexuelle et agressive) lors des transitions adolescentes, des transitions aux cours de la vie et du vieillissement. Temporalité et/ou atemporalité psychique. Rapport à la perte et à la mort.
• AXE II - PATHOLOGIES SOMATIQUES, CHRONIQUES, PSYCHIATRIQUES ET NEURODÉGÉNÉRATIVES : Corps, symptômes corporels, troubles chroniques et facteurs de chronicisation. Formes contemporaines de la vie pulsionnelle, de la souffrance, des symptomatologies, des manifestations adolescentes et du vieillissement. Intrications des causalités biologiques, socio-familiales et psychiques dans les états démentiels et/ou de dépendance. Sommeil, troubles du sommeil et insomnie en contexte de comorbidité ou non.
• AXE III - MÉTHODOLOGIE D'ÉVALUATION ET DISPOSITIFS POUR LA PRISE EN CHARGE : Pratique de la méthodologie projective auprès d'adolescents, d'adultes ou de sujets âgés dans les contextes étudiés au deuxième axe. Outils pour le diagnostic précoce, pour un examen au plus proche des vécus individuels et familiaux. Place de la famille et du couple dans les soins/institutions. Prévention des épuisements familiaux, des maltraitances et des mécanismes aboutissant à l'exclusion des sujets malades.

Ses activités de chercheur sont toujours validées par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), un Comité de Protection des Personnes (CPP) selon les critères définis par l’article L1123-7 du code de la santé Publique et par des Comités d’Éthique (CE) universitaires.